Myriam Goffard

Après une première formation freudienne et une spécialisation en thérapie familiale, elle participe à de nombreuses formations, notamment en Analyse Transactionnelle et différentes thérapies du Moi. À partir d'un Master 2 en psychanalyse et un Doctorat Sciences de l'éducation, elle œuvre ensuite au développement du Concept de "Sensibilité du Sujet".

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Psychanalyste

Psychothérapeute - N°ADELI 30 0 0269 8

MASTER 2R en Psychanalyse

Docteur en Sciences de l’Education

Myriam Goffard développe le concept de Sensibilité du Sujet.

Elle œuvre à la reconnaissance des praticiens de la psychothérapie relationnelle, de la psychanalyse et à leur spécificité.

Consultante Coach MRH

Elle soutient également les dirigeants et cadres professionnels dans leurs missions par l’activité de Coaching et la formation à l’Analyse TriDimensionnelle® pour le développement de la Sensibilité professionnelle.

Myriam Goffard exerce à Uzès en Occitanie

Elle anime des conférences et des formations exprimant la richesse d’une vision ternaire de l’Être humain et des organisations, sur demande.

Son parcours

Myriam Goffard, est née dans la province de Liège en Belgique. Au cours de ses études d’assistante en service social (1975-1978) enrichie de ses diverses expériences de stages en milieu hospitalier, centre social, et centre de guidance, Myriam Goffard a l’intuition que « la demande d’aide », qu’elle soit financière, administrative, éducative ou psychologique est un pré-texte qui permet à la personne l’advenue d’un autre texte, d’une autre parole, dès lors que celui à qui s’adresse cette demande s’intéresse à ce qui anime la personne au plus profond d’elle-même.

Afin d’affiner son rapport à l’écoute, après une première formation freudienne et une spécialisation en thérapie familiale, elle participe à de nombreuses formations, notamment en Analyse Transactionnelle et différentes thérapies du Moi.

Un nouveau départ : première activité de psychothérapeute

Elle choisit de quitter le milieu institutionnel soignant pour rejoindre le corps enseignant en service social, dans son option psychiatrie, et développe parallèlement sa première activité de psychothérapeute sous l’égide de son formateur et superviseur, Salomon Nasielski, psychologue, Analyste Transactionnel certifié.

Quelques années plus tard, elle saisit l’opportunité de se confronter aux différentes problématiques de la santé mentale en France.

En même temps qu’elle assume des responsabilités de chef de circonscription à la direction départementale des services sociaux, elle enseigne la psychologie sociale dans différentes structures, elle pilote ensuite un projet de restructuration d’Atelier Pédagogique Personnalisé et développe son activité psychothérapeutique en cabinet libéral.

Confrontée dans sa clinique à des Sujets souffrants, divisés par leurs convictions religieuses et leur fonctionnement psychique, cette interrogation devient un temps de recherche personnelle et universitaire.

Elle n’est pas satisfaite des théories dualistes qui proposent, soit que l’expérience spirituelle est un échec névrotique du Sujet face au Réel, soit que la psyché est réduite à une inflation moïque que la Foi devrait délivrer.

Forte de son désir, elle va s’orienter vers une théorie d’anthropologie ternaire.

L’anthropologie ternaire

Elle s’appuie alors sur la présentation en théologie systématique par Jean Ansaldi, du nœud borroméen de Jacques Lacan mettant en évidence les trois registres avec lesquels nous nous structurons :

  • le Réel (comme impossible à dire),
  • le Symbolique (le langage)
  • et l’Imaginaire (dimension visible, préhensible mais aussi fantasmatique).

Chacun de ceux-ci irréductiblement autonomes et en même temps nécessairement noués. La richesse de cet enseignement l’encourage à persévérer sur la voie de la ternarité.

Cette approche ternaire va encourager sa théorisation d’une nouvelle anthropologie du Sujet structuré en :

  1. Soma (le corps dans sa dimension organique),
  2. Psyché (avec les aspects cognitifs, affectifs et comportementaux)
  3. et Pneuma (l’esprit, la dimension existentielle) .

Cette nouvelle anthropologie permet de penser le Sujet dans les effets symptomatiques de chaque instance mais également dans les effets de nouage d’une instance sur l’autre.

Une praxis inscrite dans le respect de l’individu

Elle n’a de cesse de développer une praxis dans le respect du mode de rapport au fondement inconscient et singulier de chaque Sujet : s’adresser à lui par le registre de la pensée, ou des affects, ou encore du comportement, suivant ce à quoi il peut être sensible, et avec la technique la mieux adaptée. En entreprise ou en institution, l’accompagnement du Sujet vise davantage un nouage plus efficient entre les ressources matérielles, les ressources humaines et les finalités visées.

Un doctorat en Sensibilité du Sujet

Pour ce faire, il lui fallait approfondir un autre concept, celui de la Sensibilité du Sujet. Recherche qu’elle mène sous forme d’un Doctorat en Sciences de l’éducation obtenu en 2011, après un master 2R en psychanalyse à l’Université de Montpellier III.

Elle s’est enrichie également de techniques qui peuvent suppléer le difficile rapport à la parole en cas de traumatismes, avec l’EMDR (certifiée par l’association EMDR Europe), la théorie polyvagale, et cela sans viser un usage comportemental correcteur, mais pour permettre à la personne de se dégager de ce qui l’empêche de trouver sa voie propre.

Ainsi, dès 1990, Myriam Goffard, par ses recherches théoriques, son expérience professionnelle, et ses apports didactiques, renouvelle la clinique psychanalytique et intégrative en conceptualisant une nouvelle théorie articulant l’anthropologie psychanalytique à l’approche ternaire du Sujet et sa dimension paradoxale.